De grains d'atomes caféïnés hydratés sous pression hydraulique filtrée...
Mes petits amis, bonsoir...
Ma nouvelle vie est une vie de dingue... le temps de rien... crevé... un chouïa de moral dans les chaussettes... et c'est dans ces moments là que les amis rééls comme les webpotes ont leur importance. J'ai la chance de compter depuis pas mal de temps, parmis mes connaissances, une certaine Sophie, charmante, sérial testeuse de son état. Elle connait pas mal de monde, Sophie, et son blog est devenu "the place to be"... Et voilà t'y pas que notre Soso, dont la renommée des tests est arrivée jusqu'au site Gourmesso.fr nous concocte un petit concours dont elle a le secret, sur un thème plutôt simple et connu de tous : le café.
Alors moi, vous me connaissez, j'avais déjà parlé sur ce blog, de mon amour pour le café... j'en avais parlé ici et ici...
Mais il y a café et café... alors plutôt que de vous parler des cafés les plus tops de la terre, de véritables produits de luxe, les cafés des grands hôtels, je préfère vous parler des pires cafés de ma vie, une sorte de petit annuaire des cafés merdiques... je sais c'est pas très glamour et c'est un peu à contremploi, dans un concours lié à une marque de capsules, mais osez me dire que durant toute votre vie, vous n'avez bu que des cafés fabuleux...
Il y a le "café lavasse"... celui-là, on le trouve plus particulièrement dans les pays d'Amérique du Nord... c'est pas compliqué : il n'y a rien dedans... pour un peu, si tu choisis un déca, ça se rapproche plus d'eau colorée que d'autre chose... tu comprends également assez vite pourquoi le "re-fill" est gratuit, c'est à dire que tu peux, en théorie, te reservir à volonté... mais en général tu n'y retournes pas tant que ça !!
A contrario, tu as le "café de Cow Boy"... alors celui-là, c'est le plus terrible !... tellement fort qu'un fer à cheval serait capable de flotter à sa surface... la petite cuillère pourrait tenir toute droite. En général, il est confectionné avec la super cafetière en ferraille "italienne"... le truc qui se visse, et que mon arrière grand-mère laissait sur le poële à bois de sa cuisine surchauffée... Quelque soit l'heure à laquelle tu absorbes ce breuvage, tu passes la nuit avec les yeux grands ouverts, plein phares, le coeur battant à 150 pulsations /minutes, à regarder le plafond ou les chiffres de ton radio-réveil s'égrener.
Le "Café de chantier". Amoureux du BTP, vous connaissez forcément la saveur de ce café... fait dans une cafetière crasseuse le matin, à l'arrivée des premiers ouvriers... tu te pointes pour saluer tout le monde, et tu te retrouves à discuter avec les gars, une tasse ou un verre à moutarde sale, à siroter un café au goût de caramel brûlé... puisque ce café macére depuis le matin sur la plaque de la cafetière... A une certaine époque désormais révolue sur les chantiers, le café est accompagné d'une plus ou moins petite goutte d'alcool local... ça change considérablement le goût... Certains gars avaient leur propre façon de moduler la composition de leur mélange café-gnôle... et là, vaut mieux éviter, c'est bien trop dangereux !
Le "Café Berbère" : Un chantier de plusieurs mois dans un immeuble HLM. Des gens charmants, algériens, qui nous offrent le café du matin... Côté café, y'avais plus de café moulu au fond de la tasse que dans le filtre, donc pas terrible... mais en revanche, les pâtisseries orientales qui accompagnaient ce café étaient tout bonnement fabuleuses et n'avaient d'égal que la gentillesse de ces gens qui nous ont reçu tous les jours pendant lesquels nous avons fait des travaux chez eux...
Le "Café Etudiant de Fin de Nuit" : Nuit de travail, de fête... nuit alcoolisée, nuit de débauche... des humains à la face de zombies passent la porte, ouvrent les placards, fébriles... "caaaaaaafffffféééééééé". Cafetière. Eau. Paquet de café... filtre. Wowputain. Plus de filtre !!! Du coup, ingénieux, on déroule deux ou trois longueur de sopalin, et roule mimile !! En général, l'essui-tout craque et tu te retrouves avec un truc ignoble, qui n'existe que pour la chaleur qu'il procure, et ce goût de fin de bonne soirée...
Le "Café Amoniaqué" : On nous fait souvent l'éloge du petit café pris le matin sur le zinc d'un bistrot. En théorie, y'a rien de mieux... tu es là, tu écoutes les gens, tu regardes les résultats du Rapido, du quinté... et tu bois un café. Un café serré, qui a un putain d'arrière goût de produits ménagers... c'est dégueu, c'est pourri, et ça te gâche la journée !
Le plus difficile, parfois, quand on te sert un de ces cafés, c'est de garder son sérieux, de garder sa contenance, et de ne pas s'étouffer, de ne pas recracher la boisson au visage de celui qui te l'a servi...
Parfois, la plante verte qui se trouve à portée de main te sauve et "profite" de ce café. Si vos plantes vertes se mettent à crever très bizarrement, après la visite de vos invités, interrogez vous sur la qualité de votre café !
Et à défaut de George ou de Matt, je vous propose bien évidemment de vous retrouver autour d'un p'tit café, si vous passez dans le coin.
Quoi d'autre?
A bah oui, la Question Subsidiaire de Soso... c'est vrai!
"Il vaut mieux prendre ses désirs pour des réalités que de prendre son slip pour une tasse de café", disait Pierre Dac. Et ben... deux observations majeures... à la rigueur, le slip, c'est pas de tasse qu'il peut servir, mais de filtre, mais attention, veuillez noter qu'il faut une taille de slip adaptée au porte filtre de la cafetière. Le string ou la culotte en dentelle sont à éviter. Et surtout, la qualité du café, pour rester dans le thème de mon post, est inversement proportionnelle à la durée pendant laquelle le slip a été porté.
Céd.
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