L'an dernier, TAKA avait créé sur son blog une opération d'envergure : la "Journée de la Râlerie"... elle récidive cette année, pour notre plus grand plaisir, et collecte pour vous les râleries de nos contemporains, cru 2011.

Alors de mon côté, j'aurais bien plusieurs motifs de râleries, et il faut dire que dans mon métier, je suis souvent le catalyseur de la râlerie de pas mal de monde... mais il y en a une qui me tient particulièrement à coeur : LA RADIO...

A la radio, depuis 1998, année de la création du monde, selon Zidane et ses apôtres, on se pastille quotidiennement, sur pas mal de stations, dont les plus grandes antennes de France, un début de soirée fatalement footballistique.

Alors déjà, j'ai du mal avec le foot... je ne comprend même pas que le foot existe, c'est bien simple, au niveau professionnel, j'entends... J'aurais même franchement envie qu'un candidat à l'élection présidentielle se prononce sur l'interdiction pure et simple du football professionnel, au profit du hand, du badminton, de l'aviron, de l'escrime, du curling... Ca me saoûle au plus haut point d'entendre une poignée de gars monopoliser des heures et des heures d'antenne, pour gloser sur l'hypothétique victoire ou qualification d'une équipe de mecs en short, ou sur les états d'âme de tel ou tel crétin intransférable... Le foot ? sport populaire ? A mon sens, nous sommes carrément en présence d'une pollution hertzienne, encore plus forte que celle des ondes de nos téléphones portables et des micro-ondes de nos fours qui rendent les bébés tous rouges et qui font exploser les Gremlins. Une pollution qui te ramollis le cerveau à vitesse grand V.

Alors, dans un dernier élan de conscience, je tends alors la main vers le poste, et je zappe, car j'ai tout de même compris que je n'étais pas obligé de subir la loi du coup de crampon, du tirage de maillot et du tacle en pleine surface de réparation.

Mais là, le problème reste entier : quand tu échoues sur des radios musicales, tu as l'impression que les gars qui programment le passage des morceaux n'ont qu'une dizaine d'albums dans leurs stocks... Tous les soirs, quasi à heures fixes, ils te sortent la même playlist, avec que des morceaux de petits jeunes pas connus... Police, Sting, Genesis, Phil Collins, Queen, Goldman, De Palmas, les Stones... c'est pas que ce soit pas de la bonne musique, mais en fait, ça te rend capable de détester des artistes pour lesquels tu avais une petite tendresse, et dont tu avais même acheté l'album... qui restera à jamais, ou presque, à prendre la poussière sur ton étagère ou dans la portière de ta voiture.

Alors, s'il vous plait... à la radio... Arrêtez le foot et changez de disques !!!

Grrrrrr !

Céd.

D'une journée où tout est permis !!!

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